Chantal GRIMB’ est née à Paris, le 23 avril 1947.
Dès l’âge de 15 ans, ses univers sont la danse, le théâtre, la musique et la peinture. Elle fonde en 1967, la Troupe Saint-Exupéry, au théâtre de la porte Saint-Martin à Paris, et y donne des cours de comédie selon la méthode de Stanislavski.
C’est de 1969 à 1972 à Paris, où elle donne des cours peinture.
Durant ces 15 dernières années, de nombreux collectionneurs de grand nom : Charles AZNAVOUR, Thierry LE LURON, M. MORISSE, Jef FRIBOULET (Peintre), Professeur YUL RUGGA, Dr. De la WILLIAM MORRIS, Lionel LAURENCEAU (Peintre), Georges GARVARENTZ (Musicien), BOUDET(Peintre), Tagliana VERRIERE (Galerie au Na bignon Paris), BERTRAND (Peintre), Léonor FINI (Peintre), BREAND (Peintre), PAUC, Ancien Ami de Soutine (Collectionneur), Maître Roland GERARD (Collectionneur), Comte DE BERNE, Monsieur CHARTOL (Médecin Expert), Atelier CAZANOVE (Galerie), Maître LAMOT (Notaire), M. Alain HURRIER (Collectionneur), M Christophe GRIMB’ (Fils de l’Artiste), Tristan GRIMB’ (peintre, fils de l’Artiste, Mel Prunelle GRIMB’ (Fille de l’artiste), partagent son amour pour la peinture.
Par une correspondance chaleureuse, Jean GIONO, le célèbre écrivain et philosophe français, la soutient dans ses moments les plus difficiles. A la mort de celui-ci, Chantal GRIMB’ sent qu’elle vient de perdre son père spirituel.
Elle poursuit inlassablement toute l’évolution de la peinture, toujours à la recherche du Beau, du Merveilleux. La sincérité et l’authenticité sont pour elle essentielles.
En France, elle présente entre 1967 et 1973 des expositions privées et publiques, les plus importantes à Bordeaux en 1967, Coulommiers en 1968, Chantilly en 1969, Lyon en 1970, Cannes en 1971, Rouen en 1972, Coulommiers en 1972, La maison de Van Gogh à envers sur Oise en 1973, Galerie Bernheim-Jeune en 1973, Exposition à la Galerie la Palette en Haïti en 1973, Hôtel Olof son en 1974, Hôtel El Rancho en 1974, Académie des Beaux-arts en 1974, Institut Français en 1975, Habitation Leclerc en 1975,Galerie « GRIMB’ ART » à Pétion ville (Haïti) en 1976.
1977-78 Exécution des 14 fresques de Kenscoff (Haïti)
La musique est pour Chantal GRIMB’ un tremplin qui, lorsqu’elle travaille dans son atelier, crée une ambiance propice à l’élévation. Elle proclame au moyen d’une matière riche et nuancée, puissante et délicate, avec dévotion, la beauté du corps humain, restituant à l’humain toute sa noblesse. Ses paysages, bien que fidèles à la réalité, sont imprégnés de rêves. Elle nous les transmet à travers une sensibilité de poète.
Pour elle, tout est tremplin à l’imagination : les sons ont une couleur, les parfums, les mots…
Elle ne s’arrête pas à l’apparence immédiate des choses mais en recherche toujours l’essence. Elle sait suggérer l’indéfinissable.
Quelle audace il lui a fallu pour revenir à cette forme d’art si éloignée des modes esthétiques de notre temps. En choisissant un art contesté, elle mena une vie dure, une bataille de tous les, jours, mais une vocation et une foi impérieuses la requéraient
Jamais elle ne succomba à la facilité.
Elle s’inspire souvent de musiciens tels que Bach, Beethoven, Schuman, Chopin, Granados qui, lorsqu’elle travaille dans son atelier créent une atmosphère propice à l’élévation. Sa maison fut toujours le refuge de paix et d’inspiration des écrivains poètes, guitaristes classiques, pianistes et peintres. Ceux-ci trouvent près d’elle un climat de pureté et de chaleur humaine qui facilitent l’épanouissement de leur propre œuvre.
Elle proclame au moyen d’une matière riche et nuancée, puissante et délicate, avec dévotion, la beauté du corps humain, restituant à l’être humain toute sa noblesse.
Ses paysages bien que fidèles à la réalité son imprégnés de rêve. Elle nous les transmet au travers une sensibilité de poète mais avec beaucoup de virilité.
Pour elle tout est tremplin à l’imagination : les sens, les parfums ont une couleur. Elle ne s’arrête pas à l’apparence immédiate des choses mais en recherche l’essence. Elle sait suggérer l’indéfinissable. Ses œuvres sont l’aboutissement de force lointaines, mais éternelles que l’artiste subit et contrôle sans être toujours à même de t’expliquer.
Cependant, si C. GRIMB’ donne d’elle-même à tout son entourage, son indépendance fait d’elle une solitaire. Pour elle l’Art est un sacerdoce, une religion, sa discipline est austère. Elle sacrifie ses propres attaches à sa destinée qui est d’aller toujours plus loin, pour mieux offrir sa vie en gerbes de couleurs, car rien ne procure autant de bonheur, dit-elle que d’entrer en communion avec l’humanité entière.
Chantal GRIMB’ ne laisse jamais la raison l’emporter sur le cœur. Elle fait de sa vie un message d’Amour, ce qui fait la force des ses œuvres et leur puissance. Elle refuse les demi-mesures, le petit, l’équivoque, possède au plus haut degré le sens de la liberté, on ne peut lui mettre d’étiquette. Elle ne se rattache à aucune école. Elle échappe au temps et parle un langage Eternel. Sous une apparente féminité, elle cache un tempérament exclusivement masculin et passionné. Elle fait partie de ces êtres habités par la grâce que l’on ne peut situer.
Elle possède une grande expérience humaine et a déjà beaucoup souffert. Durant sa vie, elle connut bien des drames qui, pour un être moins volontaire, eussent été fatals. Jamais rien n’a pu l’arrêter dans sa course forcenée vers l’Espace et la lumière, vers l’Absolu.
Son Art est imprégné aujourd’hui d’évasions sans fin.
Ce sont des œuvres vraies exécutées par un être vrai au cœur tendrement tendu… Tantôt brutale, tantôt d’une étonnante finesse d’accords, avec une vraie rigueur graphique qui voile la tendresse, oui un beau peintre !
Ses toiles chantent dans la mémoire presque comme des hymnes.
Chantal GRIMB’ est une femme mystérieuse, insaisissable, secrète, intuitive, modeste, instinctive qui ressent avant même de comprendre, dont l’intensité est envoutante. C’est une femme qui mérite le plus grand respect.
Expositions Chantal GRIMB’